Au Japon et en japonais, un motif qui revient souvent dans les histoires d’amour, plus que celui de « passer des beaux moments, des bons moments », est celui de se « faire des bons souvenirs ».
J’ai personnellement longtemps eu un léger… « recul », oserai-je dire un peu brutalement, à l’idée de privilégier, ne fût-ce que dans la parole, la constitution d’un passé, à se remémorer, sur la jouissance d’un présent.
Bien entendu, pour que ce soit un bon souvenir, il faut avoir aimé ce qu’a été le moment, du temps où c’était le présent.
Néanmoins,